Faut-il planifier ses voyages de 2021 dès maintenant?

Nous nageons en plein dedans… C’est LE sujet d’actualité! Et quand on n’a rien à dire, on ne parle plus de la météo; mais de L’EVÈNEMENT de cette année 2020. Bien sûr c’est elle… Cette COVID-19, ce coronavirus, cette SARS-CoV-2, appelez-là comme vous voudriez; elle est là et elle a marqué la planète. Tout le monde en parle! Elle vous suit dans les médias, dans vos débats, au travail, sur internet, dans vos lectures.

Vous en avez marre? Ça tombe bien, nous aussi! Et comme vous, nous souhaitons repartir autour du monde le plus rapidement possible. Cela-dit, une question subsiste, et pas des moindres : est-ce raisonnable de planifier ses voyages de 2021 dès maintenant?

Faut-il s’aventurer à planifier un voyage dès maintenant?

Au vu de l’évolution des choses depuis février dernier, il est clair que personne ne sait rien du court terme. Ce qui était valable il y a un mois ou il y a deux semaines, n’est plus forcément d’actualité aujourd’hui. On ne compte plus non plus les moult revirements de positions; qu’elles soient politiques ou émanant des plus hautes autorités sanitaires. Nous ne nous hasarderons donc pas à fournir une réponse tranchée sur la question. Mais il est clair, et au vu des nouvelles positives depuis l’élection de Biden les annonces de vaccins, que l’on s’orienterait vers un retour à la “normale” dans les 6 à 9 prochains mois. Vos prochaines vacances estivales devraient donc, sauf nouvelles donnes, se dérouler “normalement”.

Quand sera le meilleur moment pour placer ses réservations?

Il faut savoir qu’après une aussi longue abstinence vous êtes loin d’être les seuls pressés de vous envoyer en l’air! Il ne faudrait donc pas s’étonner du rush à prévoir, le jour où les médias commenceront à parler de la CoVid-19 au passé, rush qui ressemblera peu ou prou au premier jour des soldes.

Attendez-vous donc à des sites webs saturés, des agences de voyages constamment occupées (et débordées), et des avions surbookés. Une inflation liée à une demande largement excédentaire à l’offre est également à prévoir.

Autant dire que, si vous n’avez pas la patience ou que vous refusez de payer des tarifs très très haute saison, vous allez devoir vous taper Sidi Ali El Mekki pour un été supplémentaire!

Où aller après cette pandémie?

Depuis 9 mois nous avons élaboré de nouvelles aptitudes physiques (peut-être même reptiliennes?). Nous connaissons désormais et avec précision, le nombre exact de pas séparant la cuisine du salon; monter les escaliers dans le noir sans accidents, c’est maintenant un jeu d’enfants! Bref, nos 200 m² immédiats, c’est désormais par coeur que nous les connaissons.

La réponse au “Où partir?” serait donc, “N’importe où!” tant que ça nous permette d’aller plus loin que tout ce qui nous a été autorisé depuis le printemps dernier!

Enfin presque “n’importe où!” Nous avons appris durant cette formidable année 2020, que les décisions politiques pouvaient vaciller très rapidement; que des frontières se sont fermées aussitôt qu’elles se sont ouvertes; que des avions ont été cloués au sol sur simples décisions arbitraires; que des dizaines de milliers de voyageurs se sont retrouvés sans moyen de rentrer chez eux, sans avertissement préalable aucun… Alors si cette expérience nous a appris à quelque chose, c’est de préparer les plans B en cas de pépin. Mettez donc ceci dans la balance de vos prochains plans.
Les pays très enclavés, avec peu de liaisons aériennes sont à proscrire. Si une compagnie venait à faire faux bond, d’autres prendront ainsi le relais. Les pays à conditions sanitaires déplorables sont plus que jamais à éviter dans l’immédiat. Les pays où la Tunisie n’est pas représentée diplomatiquement, présentent tout aussi un risque si on en venait à un besoin spécial de rapatriement. Du coup, les îles paradisiaques du Pacifique pourront attendre un peu. Le réchauffement planétaire ne prévoit pas leur disparition avant quelques décennies, vous pourrez toujours vous rattraper une autre fois!

Oui mais faut-il prendre des précautions particulières?

La situation n’étant pas encore stabilisée -et dans le doute- nous ne pouvons que vous encourager à effectuer des réservations modifiables; et à bien prendre le temps de lire les conditions d’annulation ou de modification de vos vols et chambres d’hôtels. Si jusque là, la majorité d’entre-nous a quasi-systématiquement évité ces superflus, c’est le moment d’y avoir recours !

N’oubliez pas non plus de souscrire à des assurances voyage. Cela ne coûte souvent que quelques dinars; mais il serait stupide d’en perdre des milliers car vous avez rechigné à en dépenser une centaine tout au plus pour vous assurer les arrières.

Oubliez au passage, les assurances “de forme” pour votre Visa Schengen. Ces dernières ne couvrent que votre prise en charge médicale, mais se lavent les mains de vos problèmes logistiques de transport ou d’hébergement. Demandez donc, à votre assureur de vous remettre une copie détaillée des conditions particulières de l’assurance souscrite. Vérifiez enfin, la couverture des aléas de l’aviation (annulation, prise en charge d’hébergement…), et surtout la couverture médicale (fort nécessaire en ce moment).

Le fin mot donc?

La situation sanitaire exceptionnelle par laquelle nous passons depuis une dizaine de mois n’est pas encore derrière nous. Nous resterons donc encore vigilants pour nos voyages de 2021. Les échos venant des laboratoires pharmaceutiques nous permettent d’être optimistes quand à une résolution à prévoir pour le premier semestre.
Attendre pour planifier ses voyages risque de coûter cher, à supposer que vous trouvez des places disponibles! Commencez donc à planifier, à budgétiser vos départs. Et si vous êtes amenés à réserver, songez à sécuriser vos arrières!