São Paulo
Premier réveil (au Brésil) à 8h du matin sur le son de l’alarme de mon téléphone portable que j’avais oublié de désactiver. Mehdi H, Olfa et Tarek étaient déjà debout. A 10h, tout le groupe part pour Avenida Paulista pour prendre le petit-déjeuner. On profite au passage pour aller changer quelques Euros et Dollars dans un bureau de change non loin de la maison et qui se trouvait sur notre chemin. Tarek et Wafa partent acheter des cartes SIM prépayées locales de l’opérateur TIM (l’un des plus grands opérateurs téléphoniques au Brésil). A midi, tout le monde rentre à l’appartement pour se changer et on ressort à 13h pour la tour Banespa, un gratte-ciel de bureaux qui fut parmi les plus hauts grattes-ciel au monde construit dans les années 1940. Karine nous avait conseillé, la veille, de monter au dernier étage où un observatoire est ouvert au public et depuis lequel on pourrait prendre des photos panoramiques des toits de la ville. Malheureusement, aussitôt arrivés sur place, on nous dit que la tour est fermée au public pour travaux de rénovation. On en profite quand même pour prendre quelques photos d’en bas et de repartir au Mercado Central qui se trouve non loin de là. Le quartier qu’on traverse est très animé et ressemble curieusement à celui de Bab Bhar à Tunis où des vendeurs ambulants et boutiques bon marché pullulent. Arrivés au marché, on fait le tour des étals de fruits exotiques, produits du terroir, artisanats et autres poissons de tout genre fraîchement pêchés dans l’océan Atlantique. Après quoi, on monte à l’étage – une sorte de mezzanine géante où plusieurs restaurants sont juxtaposés- et on profite pour déjeuner. On prendra deux grands plats de viande (Picanha) qu’on partagera les six entre nous. Il faut dire que la pratique est très répandue au Brésil (nous nous en apercevrons tout au long du voyage au Brésil).A 17h on prend deux taxis Uber pour aller au parc Ibirapuera, encore un endroit qui nous a été recommandé par Karine et qui ressemble étrangement mais en plus petit à Central Park à New York. Aussitôt arrivés, on se fait aborder par deux hommes Brésiliens, la cinquantaine passée, qui nous proposent une partie de foot « Six » avec eux. On forme alors deux équipes (équipe A : Tarek, Mehdi et moi-même contre équipe B : les deux Brésiliens et Hatem). Après 30 min de jeu, le score final est de 5 à 3 pour l’équipe A. Une bonne demi-heure qui nous a permis de décompresser, de faire de l’exercice physique et de défier en quelque sorte des Brésiliens au jeu qu’ils savent le plus pratiquer et dans leurs pays.On rentre à l’appartement à 19h, l’occasion de retrouver Karine pour notre dernière soirée à São Paulo, de discuter du programme de la soirée et de recevoir un sympathique cadeau de sa part (une bouteille de Cachaça* locale et du café en poudre -cultivé, torréfié et moulu dans une ferme traditionnelle tenue par des amis à elle). On part finalement dîner dans un restaurant du quartier de Jardim Paulista, non loin de l’appartement. Chacun choisira le met qui le conviendra le plus. De ma part, je prends une bonne feijoada avec du poulet grillé et une bonne Caïpirinha frappée.23h sonnante, on rentre à l’appartement mais on passera avant ça à la pharmacie du quartier pour acheter des médicaments pour Olfa qui souffre de sa dent de sagesse. Aux douze coups de minuit, tout le monde avait déjà préparé sa valise et s’était mis au son lit. Le lendemain, un vol pour Rio de Janeiro nous attend tôt le matin.Je dormirai très mal cette nuit là, à cause de Hatem qui est à coté et qui ne cessera de me réveiller avec son ronflement et qui me fera curieusement rappeler notre voyage ensemble dans les Balkans l’année dernière.
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